Test d’un prototype de graveur DVD 8x

Annoncés pour le second semestre 2003, les graveurs DVD+R 8X circulent depuis quelques temps déjà sous forme de prototypes. Nous avons eu la chance d’en avoir un en test pendant quelques jours, insuffisamment pour en tirer la quintessence, mais assez pour

 

Annoncés pour le second semestre 2003, les graveurs DVD+R 8X circulent depuis quelques temps déjà sous forme de prototypes. Nous avons eu la chance d’en avoir un en test pendant quelques jours, insuffisamment pour en tirer la quintessence, mais assez pour se faire une idée assez précise des technologies mises en oeuvre.

En fait, l’avancée technologique est telle que l’on peut envisager soit de doubler, la vitesse de gravure maximum actuelle, soit de doubler, voire tripler la capacité de stockage du disque. Il est même sérieusement possible d’imaginer des machines alliant les deux avantages. Par ailleurs, cette avancée est tellement prometteuse que les développeurs hésitent à l’exploiter aujourd’hui, considérant qu’elle pourrait freiner l’émergence de nouveaux supports comme le BlueRay.

C’est d’ailleurs, en substance, la philosophie de Philips, qui laisse des sociétés intermédiaires  » faire le travail  » et se concentre sur les applications futures. Celles-ci sont nombreuses et permettront, par exemple, une miniaturisation conséquente des médias. Le prototype que nous avons eu reposait sur une base Philips en ce qui concerne le transport, c’est à dire la mécanique. Il s’agit d’un modèle déjà ancien mais toujours d’actualité, développé à l’origine pour la lecture-gravure de CD-R.

 

 

Ce transport a subi quelques modifications d’importance, comme le remplacement du palet presseur par un modèle de diamètre plus conséquent et légèrement convexe, ainsi que par un renforcement de l’infrastructure générale.

Le berceau a également été remplacé par un autre, en zamac (zinc aluminium metal alloy casting), dont les propriétés anti-résonnantes sont bien connues. Cette mécanique a connu son heure de gloire puisqu’elle a équipé des lecteurs prestigieux de marque Marantz et Mark Levinson (dont est tiré le shot ci-dessus).

La grande nouveauté réside dans la partie optique de cet appareil. Bien que la source laser soit toujours rouge, cette optique exploite un procédé single lens, c’est à dire qu’une seule lentille à géométrie complexe remplace les habituelles dual lens. Cette technologie novatrice permet d’accroître significativement le taux de transparence ainsi que d’augmenter la distance entre le disque et la lentille pour la porter à 0,7 mm.

Ce détail a son importance, car augmenter la vitesse de rotation d’un disque revient à multiplier les vibrations, ce qui menace la fiabilité à tous les niveaux. Cette optique est développé par le géant Japonais Asahi (vétéran de l’imagerie médicale et des objectifs photographiques, dont le siège est à Tokyo), et comporte de nombreuses améliorations structurelles, tant dans le matériau utilisé que dans la mise en oeuvre. Les qualités de cette optiques sont telles qu’elle pourrait équiper les prochains modèles à base de laser violet, développés par un autre grand groupe : Hitachi.
 

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